Le jeûne intermittent : À quoi sert-il ? Lequel choisir ?

Temps de lecture : 4 minutes

Number One sur Instagram, le jeûne intermittent a depuis quelque temps le vent en poupe !
« Tendance alimentaire » qui semblerait pourtant être bien mal connu, pas toujours bien pratiqué et qui séduit surtout pour la perte de poids, alors que celui-ci, pratiqué intelligemment à des bénéfices santé bien plus abouti…
Mais alors, à quoi sert un jeûne intermittent ? Est-ce juste un phénomène de mode ? Quelle est la différence entre le fasting et le jeûne intermittent ? Comment faire un jeûne intermittent efficace ?

Le jeune intermittent - THE MAG MAGAZINE

À quoi sert un jeûne intermittent ?

Les apéros, les barbecue, les gros repas bien arrosés de l’été entre amis, c’est super mais à répétition cela « encrasse » votre organisme et épuise vos cellules. Habituellement, nos déchets organiques sont éliminés par nos « émonctoires », nos organes éliminateurs si vous préférez (voir en détail plus bas), mais après quelques excès, de la fatigue ou encore du stress, ce mécanisme tourne au ralenti et nous nous retrouvons épuisés, ballonnés, en manque cruel d’énergie !

Heureusement, nous avons des solutions en naturopathie ! Notre organisme est très bien fait et peut se régénérer pour accomplir à nouveau correctement ce nettoyage, mais pour ça, il va falloir le laisser un peu au repos…
C’est le moment donc d’un petit jeune intermittent qui purifiera votre organisme en douceur et vous permettra de retrouver confort digestif, vitalité et bien plus encore !

Zoom sur nos filtres : les émonctoires

En naturopathie, pour faciliter la compréhension, nous distinguons deux types de déchets principaux selon que ceux-ci soient ou non-solubles dans les différents liquides de l’organisme (sang, lymphe, sérums). Cet état physico-chimique permet de connaître quel émonctoire sera sollicité naturellement par le corps, ou volontairement par le naturopathe, en vue d’être éliminé.

– Les déchets colloïdaux : insolubles dans l’eau, également appelés « colles », sont de types collant comme les glaires, le mucus, les crachats…et seront filtrés par le foie, puis évacués dans les intestins par la bile et les selles. Ils seront également évacués par la peau via les glandes sébacées sous forme de sébum.

– Les déchets cristalloïdaux : solubles dans l’eau, appelés également les « cristaux », sont acides. Ils seront éliminés par les reins via l’urine, par les poumons via l’expiration du gaz carbonique et par la peau via les glandes sudoripares qui éliminent ces déchets acides par la sueur.

Ces processus d’élimination sont à l’oeuvre de manière naturelle dans notre corps tout au long de la journée, sans que nous nous en rendions compte (la sueur, le sébum, l’air expiré, la bille, les selles, les urines…), mais parfois notre organisme, face par exemple, à la multiplication de repas un peu trop gourmands, sature et les entrés de déchets dépassent largement les sorties de déchets !
Le fasting s’avèrera donc peut-être une option interessante pour mettre votre système digestif au repos !

Quels types de jeûne intermittent choisir ?

En tant que Naturopathe, je parle régulièrement du jeûne intermittent, appelé également fasting, aux personnes qui viennent me voir en consultation, car le jeûne intermittent de 16 heures est un bon compromis entre la facilité et l’efficacité. Il consiste à alterner sur de courtes périodes une alimentation normale et une alimentation restreinte voire une absence d’alimentation. Il existe ainsi plusieurs formes de jeûne intermittent :

Les méthodes habituelles du fasting impliquent un jeûne quotidien de 16 heures pendant 24 heures, une à deux fois par semaine.

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Concrètement :

  • Soit votre dernier repas est votre goûter : dans ce cas vous faites sauter votre diner et vous reprendrez votre petit-déjeuner.

  • Soit vous prenez votre diner et vous sautez votre petit-déjeuner.
    L’idée est de ne pas manger afin de créer un repos digestif pendant 14 à 16h.

  • Il existe aussi une autre approche du jeûne intermittent, peut-être moins évidente, qui consiste à jeûner pendant 24 heures, une ou deux fois par semaine.

Dans tous les cas, l’eau, les tisanes et éventuellement les bouillons de légumes sont permis.

Mais avant tout, n’oubliez pas que manger sain, des aliments de qualités et diversifier, chouchouter son sommeil, limitez ses sources de stress et faire une activité physique régulière sont les facteurs les plus importants sur lesquels vous devez vous concentrer ! Le jeûne intermittent, n’est pas fait pour tous, il faut plutôt le voir comme un outil, comme une stratégie de mode de vie pour certains, pour améliorer sa santé. Mais dans tous les cas, ce n’est pas un régime !

Nous sommes tous différents et nous n’avons pas tous les mêmes besoins, à chacun de trouver son rythme et son équilibre.

Ne manquez pas prochainement la deuxième partie de cet article « Bienfaits, risques et contre-indication du jeune intermittent ».

Sabine Monnoyeur Naturopathe - the mag magazine

Sabine Monnoyeur
Naturopathe Lyon et Paris
29 Rue des Remparts d’Ainay, 69002 Lyon

06 70 21 40 44
sabinemonnoyeur-naturopathe.com

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