Intéressés d’histoires ou curieux de nouvelles connaissances, on vous laisse découvrir cet article qui sera vous captiver. Avant de se pencher sur le fameux château du Gyre et son histoire, laissez-nous vous parler du village de Pommier.
Situé dans le département du Rhône. Pommier est connu pour accueillir de nombreux vignerons ou artisans. Possédant plus de 320 hectares de vignes, c’est cette activité qui se trouve au plein cœur du dynamisme du village. Outre le vin, Pommier est un village riche en traditions, accueillant de nombreuses associations artistiques, culturelles, ou bien sportives. La tradition emblématique du village, se nomme la fête des conscrits, considérée comme un rassemblement des villageois pour assister à un défilé dans les rues, de toutes les personnes dont l’âge se finit par un 0. Un moment joyeux et convivial, réunissant les habitants.
Au-delà des rites et traditions, Pommier est un village où se cachent beaucoup d’histoires, avec des monuments historiques présents comme l’église Saint-Barthélémy, ou bien cachés ou méconnus, comme de nombreux châteaux : Montclair, Gyre, ou Saint Trys. Dans cet article, nous vous invitons à découvrir l’un d’entre eux : le château du Gyre. On vous dévoile son histoire.
Le territoire de la commune de Pommiers a été occupé par l’homme dès la préhistoire. Au XII ème siècle, il appartenait au Prieuré de l’Ile Barbe, premier établissement monastique de la région lyonnaise, fondé au V ème siècle. Cet ordre monastique est l’origine de nombreux monuments édifiés sur la commune, tels que l’église Saint-Barthélemy, la Chapelle de Buisante.
Le sol très varié de la commune lui vaut d’être propice à la culture de la vigne, mais également d’être un pays de carrières d’où sont extraits, entre autres, les fameuses pierres dorées du Beaujolais.
Sous les bois de Pommiers qui longent le Chemin de Gyre, découvrons un site méconnu : le Château de Gyre.
Dans un écrin de verdures de plus d’un hectare, à l’abri des regards indiscrets grâce à son parc classés aux arbres centenaires, le Château de Gyre s’étend sur le versant sud de la commune de Pommiers, face à la Saône. Une fois le portail en fer forgé franchi, empruntez le chemin qui traverse le parc à l’ombre des vieux cèdres majestueux et découvrez le charme du Château de Gyre et de ses dépendances, propriété familiale depuis 5 générations, édifiée sous le second empire.
Historiquement, le site sur lequel est édifié le Château de Gyre appartenait à l’ordre des Augustins, ordre mendiant de droit pontifical fondé au XIIIe siècle. Ils y posent la première pierre en 1790 en construisant la première partie des dépendances actuelles.
Sous le second Empire, dans les années 1850, les Augustins cèdent leur propriété sous la pression du Régent l’Empereur Louis Napoléon Bonaparte (Napoléon III) à un Capitaine de Cavalerie, qui y fait construire sa résidence en 1870, l’actuel château.
Au début du XXe siècle, le Château de Gyre est vendu à une famille caladoise qui en restera propriétaire durant 5 générations.
En 2019, une importante réhabilitation du Château est opérée par un professionnel de l’immobilier. Ces travaux ont permis de découvrir un épisode malheureux dans l’existence du Chateau de Gyre. Plusieurs impacts de tailles différentes sur les façades et des casques de la Seconde Guerre mondiale ont été retrouvés lors des travaux de restauration, évoquant des lieux de combats sur, et à proximité du Château, sous la Seconde Guerre mondiale durant l’occupation par l’armée allemande. Selon les informations qui ont été réunies, le Château a été occupé durant une courte période par l’armée allemande avant d’être libéré par le maquis du Beaujolais en 1944.
Aujourd’hui, le château de Gyre a été entièrement rénové. Le charme, le cachet et les matériaux nobles existants ont été conservés bien qu’une touche de modernité ait été ajoutée, ouvrant ainsi un nouveau chapitre de son histoire.
Lors de votre prochaine balade dans les environs, soyez attentif et regardez autour de vous. Vous passerez peut-être à côté de ce château rempli d’histoires cachées.
La rédaction THE MAG’
