Biennale de Lyon 2022 : Retour dans l’univers de cet événement phare

  • Post published:6 février 2023
  • Post category:Art / Culture / TOUT
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photo affiche 16 édition biennales

Vous êtes peut-être passé à côté de l’événement culturel de l’année 2022 à Lyon : les Biennales. C’est pour cela que nous vous invitons dans cet article à vous plongez dans le monde de ces dernières.

Pour commencer, les Biennales sont des manifestations artistiques ou bien des événements qui ont lieu tous les deux ans. C’est donc depuis l’année 1991 que la ville de Lyon accueille les nombreuses collections et expositions des Biennales. 

En 2022, l’événement revenait pour sa 16ème édition, du 14 septembre au 31 décembre 2022, sur le thème « Manifesto of fragility », manifeste de la fragilité. Thème imaginé par les deux commissaires Sam Bardaouil et Till Fellrath, permettant de dénoncer la précarité de notre condition humaine, la fragilité de notre corps, et la fragilité de la planète entière.

Lors de ce grand événement, de nombreux musées ou lieux se sont mobilisés à Lyon. On vous propose d’en découvrir et de se pencher sur quelques-unes de leurs œuvres phares.

Commençons par un lieu atypique, structure emblématique de l’industrie de l’électroménager de l’époque : Les usines Fagor ; elles ont ouvert leurs portes aux Biennales de Lyon et sont devenues l’un des lieux principaux de l’exposition. Contenant des expositions aussi remarquables les unes que les autres. Hans Op de Beeck, We where the last to stay, l’œuvre la plus monumentale de la Biennale, occupant à elle toute seule un hangar entier. Recouverte intégralement de gris, elle laisse l’impression que le temps s’est arrêté. Cela nous place au premier rang d’une scène de vie, qui s’est tristement figé.

photo de we where the last to stay
photo de growths

Vivante, aérienne et fascinante, l’oeuvre Growths d’Eva Fabregas suscite le questionnement. Évoquant tant bien le monde végétal, qu’animal ou bien humain, cette exposition suspendue laisse à imaginer le début d’une prolifération dans les hangars des usines.

Anciennement le musée d’histoire naturelle de Lyon, placé dans le 6ème arrondissement, près du Parc de la Tête d’Or, le musée Guimet qui était définitivement fermé reprend ses fonctions, permettant d’accueillir certaines oeuvres d’expositions. Essentiellement basé sur des jeux sonores, nous vous proposons de découvrir ses oeuvres les plus marquantes.

Entre monde actuel et digital, Grafted Memory system d’Ugo schiari, donne le sentiment de circuler dans une scène de fin du monde. Nous laissant apercevoir des grands fils relayant les deux mondes, soulignant la fragilité de cette hybridation, et les impacts qu’elle peut avoir sur notre planète. Seul un bruit de fond sonore laisse entendre que la vie ne s’est pas complètement arrêtée.

photo de grafted memory system
photo d'vita vasiljeva

Anxiogène voir même claustrophobe, voici l’impression que renvoie l’exposition d’Evita Vasiljeva. Une pièce parsemée de néons verts, accompagnée de crépitements ou de bien d’autres bruits industriels, l’œuvre nous plonge dans un univers embarrassant. Une mise à nu de la pièce recouverte de structures métalliques et de câbles électriques, laissant à penser que nous ne devions pas nous retrouver ici.

Musée à la structure atypique, caché par la végétation et le site historique, le musée Gallo-romain de Lyon a participé à cette 16ème édition, en présentant des expositions mélangeant contemporain, vestiges romains, et archéologies. Une des œuvres du musée a marqué notre intention.

Sculptures et textiles : voilà de quoi est composé l’installation de Klara Hosnedlova, les capsules charnelles. Composée d’un sofa fait de cordes et de fils rustiques, faisant penser à une chevelure et des tubes en résine, l’œuvre placée en face des grands hublots nous offre le spectacle d’une vision mélangeant contemporain et vestige, naturel et charnel.

photo des capsules charnelles
photo d'une oeuvre de Beyrouth et les golden sixties

Enfin, pour terminer ce tour sur cette édition des Biennales, finissons par le musée de l’art contemporain, comprenant trois expositions d’œuvres. Mais l’une d’entre elle a particulièrement capté notre intention : Beyrouth et les Golden Sixties cureté par Sam Bardaouil et Till Fellrath.

Située sur le 1er et 2e étage du musée, cette exposition permet d’appréhender les impacts entre l’art et les idéologies politiques. Exprimant ici une fragilité du peuple libanais, lorsque la ville de Beyrouth était contraint de subir la crise libanaise en 1958 et la guerre civile au Liban en 1975.

En résumant cet article, les Biennales possèdent de nombreux objectifs, comme le soutien à la création et à la diffusion, en exposant des œuvres inédites. On pourra également citer la formation artistique des publics, en essayant de toucher le plus large public possible. Elles permettent un rayonnement de la France mais également de la ville de Lyon, dans le but d’élever le niveau économique de la région. Elles offrent également une animation du territoire, et une invitation à la culture.

Pour finir, nous tenons à noter que cette exposition géante ne s’est pas que limiter aux œuvres et aux lieux que l’on vous a présenté. Nous avons pu retrouver les Biennales : aux usines Fagor, Musée d’Art contemporain de Lyon, Musée Guimet, Musée gallo-romain, Musée Gadagne, Musée de Fourrvière, URDLA, jardin du Musée des Beaux-Arts, parc de la Tête d’Or, la Place du Pavillon, gare de la Part-dieu et le Parling LPA république. Avec la mobilisation plus de 200 artistes.

Si vous souhaitez faire paraître votre événement dans notre rubrique « agenda », pensez à nous faire suivre votre communiqué de presse à contact@the-mag.online

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